Personnes célèbres | Biographie |
---|---|
Joseph TOUCHEMOULIN Desc. Claude TOUCHEMOULIN | Le père de Joseph Touchemoulin, Louis Touchemoulin, gage-deniers et hautboïste, est né en 1692, à Tenarre, hameau de Baudrières (71). Il se marie à Chalon-sur-Saône (71) avec Jeanne Rolot, originaire d’Allériot (71), fille de Jean Baptiste Rolot, charron, et de Anne Frater. Ils ont sept enfants, tous nés à Chalon. Son grand-père, Denis Touchemoulin, praticien et recteur d’école, est né en 1663, à Saint-Germain-du-Plain (71). Fils de Claude Touchemoulin le cadet et de Anne Bouchoux, parents de huit enfants, il se marie en 1687, à Baudrières, avec Catherine Lordon, fille de Louis Lordon, procureur d’office à Baudrières, et de Claudine Gay. Denis Touchemoulin a une sœur, Charlotte Touchemoulin, née en 1672 et mariée en 1690, à Saint-Germain-du-Plain, avec François Charrault, maître chirurgien à Baudrières. C’est par elle qu’il y a de nombreux descendants de la famille Touchemoulin à Ormes. François Charrault décède en 1706, à l’âge de 40 ans et sa femme Charlotte se remarie en 1707, à Baudrières, avec Benoit Joly, laboureur, fils d’Olivier Joly, hôtelier, laboureur et greffier des tailles, et de Jacqueline Magnien. Il est lui-même veuf d’Emilande Chetaud, épousée en 1703, à Baudrières, née à Ormes (71) en 1678, fille de Pierre Chetaud et de Marie Pernot. |
Famille CARNOT Desc. Claude ROZAND Desc. Philibert GAUTHEY | Originaire de Mâcon (71), Claude Rozand, tacquier et marchand, se marie en 1613, à Saint-Laurent-sur-Saône (01), avec Denise Sorbier, fille de Melchior Sorbier. Ils s’installent à Ormes (71) où trois de leurs cinq enfants s’y marient :
Leur fille, Marguerite Pothier, née en 1726, à Nolay y épouse en 1745, Claude Abraham Jean Jacques Carnot, né en 1719, avocat à la cour, notaire, avocat au parlement, maire de Nolay, fils de Jean Baptiste Carnot, notaire royal et procureur fiscal, et de Anne Moreau. Marguerite Pothier a dix-huit enfants dont six meurent en bas-âge. Elle est ainsi la mère de Lazare Hippolyte Marguerite Carnot, le général, né en 1753, à Nolay, décédé en 1823 à Magdebourg, en Allemagne et inhumé le 4 août 1889 à Paris, au Panthéon. Elle est la grand-mère de Léonard Nicolas "Sadi" Carnot, le physicien et de Lazare "Hippolyte" Carnot, le ministre et l’arrière-grand-mère de Sadi Marie François Carnot, le président de la République. |
Nicéphore NIEPCE Desc. Philibert GAUTHEY | Philibert Gauthey, laboureur puis procureur fiscal à Gigny-sur-Saône (71) où il est né est marié avec Barbe Sordet, fille d’Antoine Sordet de Gigny. Ils ont six enfants dont :
|
Hector BERLIOZ Desc. Gaspard ROBERT Desc. Jean PIPONNIER Desc. François RIVOT | Louis "Hector" Berlioz, né en 1803, à La Côte-Saint-André (38), est l’ainé des six enfants de Louis Joseph Berlioz, médecin, et de Marie Antoinette ‟Joséphine” Marmion, de Grenoble (38). Il est le petit-fils de Louis Joseph Berlioz, avocat au parlement, auditeur à la cour des comptes, et d’Espérance Robert. Les Robert sont une très vieille famille de La Côte-Saint-André puisque l’on trouve le mariage, en 1612, de Gaspard Robert et de Mérande Cécilion. Espérance Robert est la fille d’Antoine Robert, docteur en médecine et bourgeois à La Côte-Saint-André, lui-même fils de François Robert, bourgeois, et d’Espérance Faure, marié en 1753, à Grenoble (38) avec Sophie Brochier, fille de François Brochier, procureur au parlement, et de Madeleine Vallet Versin. Antoine Robert a un frère, Louis Robert, marchand épicier, marié en 1768, à Chaponost (69), avec Marie Anne Antoinette Simiand, fille de Jacob Simiand, bourgeois né en Suisse, et de Jeanne Pascal, née à Annonay (07). Leur fils, Louis Jean Robert, propriétaire à Paris, épouse Madeleine Simon, fille de Louis Simon et de Louise Cléry, en 1798, à La Côte-Saint-André. Ils ont deux fils :
|
Alphonse BAUDIN Desc. Georges BAUDIN | Jean Baptiste "Alphonse" Baudin est né en 1859, à Nantua (01). Médecin et député de l’Ain, il meut le 3 décembre 1851 sur l’une des barricades installées à Paris le lendemain du coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Il est inhumé au Panthéon le 4 août 1889 en même temps que le général Lazare Carnot, le général François Séverin Marceau et le grenadier Théophile Malo de La Tour d’Auvergne. Son père Pierre "Camille" François Michel Baudin, né en 1779, à Pont-de-Vaux (01), médecin chirurgien et maire de Nantua se marie en 1856, à Nantua, avec Marie "Mélanie" Jacquet, fille de Julien Jacquet, négociant, et de Marie Rose Seve. Son grand-père, Georges René Baudin, né en 1743, à Pont-de-Vaux est marchand épicier puis receveur de l’octroi. Il se marie en 1777 à Cluny (71), avec Ursule Victoire Tournier, fille de Vital Tournier, négociant à Cluny, et de Françoise Marty. Son oncle, Jacques Joseph Vital Baudin, né en 1780, à Pont-de-Vaux, est chapelier. Marié en 1802, à Pont-de-Vaux, avec Marie Claudine "Aimée" Duluat, fille d’Etienne Duluat, boulanger, et d’Elisabeth Greuze, il a des descendants à Ormes. |
Antoine BECLERE Desc. Jean BECLERE Desc. Claude BOUVERET | Louis "Antoine" Gustave Béclère, docteur en médecine, pionnier en radiologie et radiothérapie est né en 1856, à Paris. Mais son père, Claude Béclère, lui aussi médecin, est natif de Simard (71) ainsi que tous ses ancêtres qui sont propriétaires cultivateurs, marchands et laboureurs à l’origine tels leur ancêtre Jean Béclère, marié avant 1656, avec Pierrette Bon. Ceux-ci ont eu cinq enfants, dont Jean Béclère, ancêtre d’Antoine Béclère, marié en 1693, à Simard, avec Jeanne Perrault, fille de Jean Perrault et de Claudine Gaudillere. Leur fille Emilande Béclère, mariée en 1695, à Simard, avec Guillaume Perrault, fils d’Emiland Perrault et d’Emilande Gaudillère, a des descendants à Ormes (71) et dans les environs. La grand-mère d’Antoine Béclère, Jeanne Bouveret, épouse en 1813, à Montret (71), Jean Béclère né en 1782, à Saint-Germain-du Bois (71), fils de Claude Béclère, propriétaire cultivateur à Simard et d’Emilande Bruchon. Elle est née en 1791, à Montret, ainsi que ses parents Pierre Bouveret, bourgeois et marchand, et Marie Guyon. Mais son grand-père est natif de Branges (71) berceau de la famille Bouveret. Quant à sa grand-mère, elle est native de Diconne (71). Pierre Bouveret descend de Léonard Bouveret, marchand, fils de Claude Bouveret, laboureur, marié en 1677, à Branges, avec Anne Boulard. Devenue veuve, cette dernière se remarie en 1702, à Branges, avec Théodore Pernin, marchand à La Frette (71) et veuf de Marie Page. |
Auguste PERRET Desc. Claude PERRET Desc. Claude et Jean MEUNIER Desc. Pierre dit Cherubin RAVEL CHAPPUIS Desc. Anselme LESPERANCE Desc. François RIVOT Desc. Claude ROZAND | L’architecte Auguste Perret est le fils de Claude Marie Perret, tailleur de pierres, né en 1847, à Ormes. Son grand-père, Jean Baptiste Perret, né en 1805, à Ormes, est tuilier et devient cultivateur à Sennecey-le-Grand (71) à partir de 1856. Il est marié avec Anne Meunier, née en 1808, à Ormes, fille de Claude Meunier, propriétaire cultivateur et d’Anne Chetaud. Depuis plusieurs générations les Meunier sont installés à Ormes, mais ils sont originaires de Jouvençon (71) et de La Chapelle-Thècle (71). Les Chetaud, eux vivent à Ormes depuis 1640. Son arrière-grand-mère, Pierrette Ravel Chappuis, est née en 1781, à Ormes, de même que ses parents Jean Ravel Chappuis et Jeanne Marie Dumont qui s’y sont mariés en 1780. Mais ses ancêtres paternels sont originaires de Rancy (71) tandis que ses ancêtres maternels sont originaires de Brienne (71). Quant à son arrière-arrière-grand-mère, Jeanne Lespérance, elle est née en 1740, à Ormes. Elle descend d’Anselme Lespérance, receveur sur le port d’Ormes, originaire de Saint-Benoit (01), dans le Bugey, et de sa femme Barthélémie Teterre, mariés en 1675, à Lyon, et qui s’installent aussitôt à Ormes. Jeanne Lespèrance se marie en 1774, à Ormes, avec Jacques Perret, tuilier puis voiturier sur eau, né en 1742, à Brienne, fils de Claude Perret, laboureur, et de Pierrette Beffy, mariés en 1733, à Jouvençon (71) qui viennent s’installer à Ormes avec leurs enfants. La famille Perret est originaire de Jouvençon et auparavant de La Chapelle-Thècle. |
Pierre TROISGROS Henri VINCENOT Jean-Paul BELMONDO Desc. François MUTIN Asc. CHETAUD de Pierre TROISGROS Desc. Gaspard ROBERT | Il est une famille à Saint Jean-de-Bœuf (21), François Mutin, laboureur, et sa femme Charlotte Perreau qui se trouve être les ancêtres de trois célébrités : Henri Vincenot, l’écrivain, Pierre Troigros, le chef cuisinier et Jean Paul Belmondo, l’acteur de cinéma, qui sont donc cousins. La famille de Pierre Troisgros est originaire de Barbirey-sur-Ouche (21). On y trouve des laboureurs et des vignerons. Son grand-père, Martin Troisgros, garçon de café, sommelier, né à Saint-Rémy (71), s’y marie en 1877 avec Joséphine Benoit, née en 1873, à Saint-Rémy, fille de Pierre Benoit et de Madeleine Chaussin. Son père, Jean Baptiste Troisgros, restaurateur, se marie en 1924, à Chalon-sur-Saône (71) avec Marie Badaut, née en 1900, à Merceuil (21), fille de Claude Badot, cultivateur, jardinier, et de Marguerite Petiot. Lorsque l’on remonte la généalogie des Badaut on arrive à Saint-Etienne-en-Bresse (71) avec la famille Pernot dont on retrouve les origines à Saint-Vincent-en-Bresse (71) puis à Ormes grâce à Jeanne Chetaud, née en 1647, à Ormes (Vanoise), fille de Jean Chetaud et d’Emilande Guyonnet, mariée en 1671, à Saint-Vincent-Bresse avec Jacques Pernot, né en 1645, à Saint-Vincent, fils de Louis Pernot et de Claudine Magnien. |
Yves COPPENS Desc. Pierre HOYBANT | Le paléontologue Yves Coppens est originaire de Bretagne, mais plus en amont, de la Flandre Française (actuellement moitié nord du département du Nord), et plus en amont encore, du Brabant du Nord, aux Pays-Bas, tout comme les Coppens d’Ormes, qui, eux aussi, ont transité par la Flandre française, avant de nouer alliance avec la Bourgogne. Les Coppens d’Ormes, par le mariage de Maurice Georges Coppens avec Marguerite Violot, fille de Louis Alexis Violot et de Marie Charvin sont liés à de nombreuses familles d’Ormes. Par Marie Charvin, fille de Philippe "Alexandre" Charvin, forgeron et maire d’Ormes, et de Marie Coulon on retrouve les Chetaud, les Lespérance, les Morand, les Bernard… Les Charvin d’Ormes descendent de Jean Charvin et de Jeanne André, mariés avant 1648 et qui ont neuf enfants. Il est à noter que par suite de prononciations différentes suivant les villages, les Charvin qui s’établissent à Saint-Germain-du-Plain en tant que charrons, à la fin du 18e siècle, deviennent des Chervin. |
Mimie MATHY Desc. Benoit MATHY Desc. Claude BOUVERET Desc. Pierre dit Cherubin RAVEL CHAPPUIS | Michelle Lucette dite Mimie Mathy est née à Lyon (69) en 1957. La famille de sa mère, Roberte Bonnet, est originaire de Metz (57) puis de Reims (51) avant de s’établir à Lyon. La famille de son père, Marcel Mathy, par contre, nous emmène dans l’Ain où son grand-père, Philibert Mathy, né en 1908, à Saint-Vincent-en-Bresse (71), fils de Jean Joseph Mathy, sabotier, et de Marie Claudine Colas, se marie en 1931, à Pont-d’Ain (01), avec Mariette Augustine Borgat, née en 1911, à Marlieux (01), fille de Pierre Borgat et de Jeannette Lager. Les ancêtres des Mathy viennent tous de Saône-et-Loire: Montpont-en-Bresse, La Chapelle-Thècle et Rancy. On retrouve aussi des membres de la famille à Savigny-sur-Seille, Sornay, Cuisery, Baudrières, Ormes, La Genête et même Gigny-sur-Saône. Du fait de la transmission orale des actes d’état-civil d’autrefois, les Mathy sont souvent devenus des Methy, notamment à Cuisery, au milieu du 19e siècle, où il est écrit sur les actes d’état-civil "Mathy dit Methy" puis finalement Methy tout court. |
Les CHETAUD se retrouvent pratiquement dans toutes les familles d’Ormes. Pour en donner une idée, il a été établi un résumé de la première génération. Demeurant à Vanoise, Jean CHETAUD, laboureur, et son épouse Emilande GUYONNET ont, entre 1640 et 1666, quatorze enfants. Un de leurs fils est père de quinze enfants, un autre de huit, un de leurs neveux de dix et ainsi de suite… Il est donc facile d’imaginer leur innombrable descendance. Bien évidemment, il est impossible d’afficher ici toutes les familles, mais vous pouvez nous contacter pour obtenir toute information personnelle, même sans être membre de l’association. Nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
GénéalogieA chaque fois que l’un de ses membres apparaît dans un arbre généalogique, il est obligatoirement un descendant d’Anselme LESPERANCE, arrivé de son Bugey natal en 1675, après être passé par Lyon où il s’est marié au tout début de l’année. Receveur sur le Port, il s’y installe et ses huit enfants y voient le jour. Cette famille a été étudiée lors de la conférence ORMILLATS ET PERSONNES CÉLÈBRES (cf. Auguste Perret).
GénéalogiePersonnes célèbres | Biographie |
---|---|
Georges BLANC Desc. Pierre JOSSERAND | Né en 1943 à Vonnas (01), Georges Blanc est issu d’une illustre famille de cuisinières. Tout d’abord, sa grand-mère paternelle, née Elisa Gervais (1883- 1949), connue sous le nom de "la Mère Blanc", puis sa mère, née Paulette Tisserand (1910-1992). La famille Blanc est originaire de Marboz (01) et antérieurement, de Montrevel-en-Bresse (01) au cours des années 1700. La famille Gervais, originaire de Curtafond (01), se fixe à Polliat (01) vers 1739. Quant à la famille Tisserand, avant d’être établie à Vonnas, elle réside à Mézériat (01) après avoir vécu à Varennes-Saint-Sauveur (71) dans la deuxième partie du 18e siècle. Les origines de la famille se trouvent au début du 17e siècle à Châteaurenaud (71), commune aujourd’hui rattachée à Louhans (71). L’arrière-arrière-grand-père maternel de Georges Blanc, Claude Marie Tisserand (1796-1872), meunier, avait un frère Jean Tisserand (1799-1871), jardinier. Ce dernier est l’arrière-arrière-grand-père maternel du célèbre cuisinier Fernand Point (1897-1955) dont les parents tenaient le Restaurant de la Gare de Louhans. Georges Blanc est donc cousin avec Fernand Point. Georges Blanc se rattache à la famille Josserand de Jayat (01), à la fois par son grand-père paternel Jean Marie "Adolphe" Blanc (1875-1931), cafetier, limonadier et marchand de charbon, et par son grand-père maternel Paul Stéphane Tisserand (1891-1955), boulanger pâtissier, car il avait eu mariage entre cousins, comme cela était souvent le cas autrefois. Par la famille Josserand, il est également cousin avec des Ormillats. |
Laurent GERRA Desc. Pierre JOSSERAND | Laurent Gerra est né à Bourg-en-Bresse (01) en 1967. Il grandit à Meyzériat (01), commune proche de Vonnas (01). Ses grands-parents paternels sont originaires de Saint-André (73), mais les ancêtres de la famille Gerra se trouvent à Valchuisella, au Piémont, en Italie. Sa mère, Yvette Marin, est née à Meyzériat, fille de Marie Félix Auguste Marin (1897-1963), chauffeur automobile, et de Lucie Augustine Pomathios (1904-2000), née dans une famille de cultivateurs. La famille Marin est originaire de Biziat (01) et la famille Pomathios d’Attignat (01). C’est par ces derniers que l’on rejoint la famille Josserand de Jayat (01) et que Laurent Gerra se retrouve donc cousin avec Georges Blanc et avec des Ormillats. Il faut souligner que les "Pomathios", que l’on retrouve parfois sous le nom de "Pomathiod", étaient au 17e siècle des "Pomateau", établis à Salavre (01), dont le nom a été déformé au fil des siècles. |